La polémique sur un supposé décret instituant un honorariat pour les anciens présidents du Conseil économique, social et environnemental (CESE), les nouvelles mesures prises par les autorités sanitaires sénégalaises pour la prise en charge des malades du Covid-19 et la réouverture des lieux de culte sont entre autres sujets abordés par les quotidiens reçus samedi à l’APS.
L’As parle d’un ‘’ démenti contre démenti autour de l’instauration de l’honorariat en faveur des anciens présidents du CESE’’ et affiche à sa une ‘’ un décret suspect en transmission’’.
Le journal renseigne que ‘’le démenti de la cellule de communication de la présidence de la République n’aura pas suffi’’.
En effet, ajoute la même publication, ‘’le leader des Patriotes est venu charger davantage le gouvernement qui avait taxé de faux le décret circulant sur les réseaux sociaux portant sur un honorariat pour les anciens Présidents du Conseil économique social et environnemental (CESE).
Mais pour Ousmane Sonko, écrit L’As, ‘’ce document existe bel et bien’’, tandis que Seydou Guèye rétorque : ‘’tous les décrets pris par le président sont publiés au Journal officiel et sur le site du gouvernement’’.
Concernant ce décret numéroté ‘’2020-964’’, signé le 17 avril 2020 et instituant un honorariat pour les anciens Présidents du CESE), on peut noter entre autres, ‘’l’allocation aux ayants droit d’une indemnité de représentation mensuelle de 4,5 millions FCFA nets ainsi que d’un véhicule de fonction avec macaron (laisser-passer permanent)’’, fait savoir le journal.
Pour sa part, Sud Quotidien s’interroge ‘’les anciens présidents du Cese, comme la sortante (ou sortie) Aminata Tall, vont-ils bénéficier de la part du président de la République d’avantages financiers et protocolaires à la hauteur de leur honorariat ou de leur ancien statut ? (…), comme le prétendent certains acteurs politiques, à l’instar de Thierno Alassane Sall ou autre Ousmane Sonko".
Ou s’agirait-il simplement d’un +faux décret+ comme l’indique le pôle communication de la Présidence, arguant que tous les décrets, sans restriction, étaient publiés au Journal officiel (Jo)’’, ajoute le journal.
En tout cas, souligne Sud Quotidien, ‘’la polémique enfle et remet au goût du jour le débat sur la gouvernance des ressources publiques, en pleine pandémie du Covid-19’’.
‘’Sonko, n’est pas convaincu par le démenti de la Cellule de communication de la présidence de la République, suite à la publication d’un arrêté sur l’honorariat au Conseil économique, social et environnemental’’, écrit Enquête. Selon la publication, "sur sa page Facebook, il n’y est pas allé de main morte pour démentir, à son tour, la présidence’’.
Les quotidiens se sont intéressés à la situation de la pandémie du nouveau coronavirus au Sénégal de ce vendredi avec 2 décès supplémentaires, 121 cas positifs, 6 cas graves en réanimation, 1394 sous traitement.
‘’Vers l’apocalypse !’’, s’exclame Source A, soulignant que ‘’la mauvaise nouvelle a été annoncée, hier. Il s’agit de la capacité de prise en charge de nos structures de santé qui est en train d’atteindre son degré de saturation’’.
Selon ce journal, ‘’la situation est si critique qu’Abdoulaye Diouf Sarr a, dans le cadre de la prise en charge extra-hospitalière, commencé à utiliser des structures non hospitalières comme les réceptifs hôteliers, d’où sont chassés les cas contacts, désormais, confinés dans leurs domiciles’’.
"Face à l’augmentation vertigineuse des cas de malades et de décès liés au Covid-19, les autorités sanitaires ont décidé de changer de démarche dans la prise en charge des contacts", écrit l’As. Le directeur du Centre des Opérations d’urgence Sanitaire (Cous), Dr Abdoulaye Bousso, annonce dans le journal que ‘’les contacts seront désormais confinés dans leurs domiciles’’.
Tribune s’intéresse à la réouverture des lieux de culte, en annonçant qu’’’à Dakar, la mosquée Massalikoul Jinan et celle d’Ouest foire construite par Adama Faye, le beau-frère du Président Sall, ont effectué la prière du vendredi hier. Elles sont sur la même ligne que Médina Baye, Léona Niassène et Touba, qui ont procédé à la prière de la mi-journée du vendredi’’.
‘’Grande prière du vendredi, après la réouverture des lieux de culte, les fidèles jouent la carte de la prudence’’, écrit Sud quotidien. ‘’Sous la dictée de la pandémie de Covid-19, l’affluence des fidèles a été minimale dans les mosquées ouvertes sur fond de respect des mesures barrières relatives au port obligatoire des masques, au lavage des mains et à la distanciation sociale ou physique’’, renseigne la même publication.
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